Archivée - Besoins en matière de brise-glaces 2017-2022
Annexes
Besoins des clients en matière de brise-glaces 2023-2028 remplace ce contenu.
Table des matières
- Introduction
- Contexte
- Services de déglaçage de la GCC
- Clients des services de déglaçage
- Besoins des utilisateurs
- Déploiement des brise-glaces
- Conclusion
- Annexes
Annexe A : Déploiement demandé des brise-glaces par la CCMN et plan de déploiement des brise-glaces de la Garde côtière 2017-2022
Opérations hivernales
Le NGCC Louis S. St-Laurent sera utilisé quand un brise-glace moyen ou lourd n’est pas disponible pour les opérations de déglaçage hivernales. Le NGCC Amundsen sera utilisé pendant six mois dans la saison d’hiver pour le déglaçage et passera les six autres mois dans l’Arctique pour appuyer des projets scientifiques. Le brise-glace peut être remplacé de temps à autre par des navires d’une capacité supérieure ou inférieure, sous réserve des besoins opérationnels et de la disponibilité des ressources de la Garde côtière. Tous les navires seront affectés, autant que possible, aux activités SAR ou relatives aux aides à la navigation afin d’optimiser l’efficacité de la flotte.
Oérations dans l'Arctique
Les dates indiquées ne comprennent pas la période de mobilisation pour l’Arctique. Le NGCC Amundsen est dédié aux sciences de l’Arctique et n’est pas utilisé pour les opérations de déglaçage durant l’été, sauf dans les situations d’urgence. Le NGCC Louis S. St-Laurent est consacré au soutien des projets scientifiques ou d’autres ministères au cours de la première partie de la saison dans l’Arctique.
Notes générales :
Disponibilité des actifs :
- Les actifs seront rajustés en fonction de leur état, tout en soutenant l’industrie.
- La disponibilité de tous les navires dépend des priorités de la Garde côtière.
- Les dates de disponibilité peuvent présenter des lacunes opérationnelles ou des chevauchements.
- Les activités d’entretien et de radoub nécessaires, conformément au protocole d’entretien des navires, détermineront la disponibilité des navires et seront variables d’une année à l’autre.
- La Garde côtière doit tenir compte des demandes provenant des autres ministères ou utilisateurs des services.
- En raison de l’âge des navires de la flotte, la Garde côtière se réserve le droit de déplacer les navires, au besoin.
- Le temps de transit à destination et en provenance de l’Arctique est inclus.
- La mobilisation et la démobilisation ne sont pas incluses dans la disponibilité.
- La totalité des besoins pour tous les clients déterminera les capacités de fonctionnement multitâche de la Garde côtière.
Interaction avec l'industrie :
- La Garde côtière partagera le plan de la flotte pour l’hiver lorsqu’il sera disponible.
- Des conférences téléphoniques avec l’industrie seront organisées chaque jour tout au long de la saison.
- Les temps de réponse seront mesurés et présentés à l’industrie.
- Les Commissions consultatives maritimes régionales de l’Arctique et de Terre-Neuve-et-Labrador n’ont pas fourni de dates exactes pour les besoins de leur industrie. Le programme de déglaçage de la Garde côtière a fixé des dates pour les besoins des utilisateurs dans les deux CCM régionaux d’après les discussions menées précédemment avec les membres de l’industrie.
Autres :
- Le Plan de protection des océans inclut la prolongation de la saison intermédiaire dans l’Arctique à être mis en œuvre au cours des 5 prochaines années, en fonction de la disponibilité de la flotte mais n’est pas reflété dans le tableau ici-bas.
Hiver
* Jan : golfe central, Rover de la côte ouest de TN, Détroit de Belle Isle à côte est de TN, selon les besoins; Fév: golfe central, côte ouest TN au détroit de Belle Isle; Mars: côte ouest TN au détroit de Belle Isle. Assistance dans golfe central au besoin; Avr: golfe central, côte ouest de TN au détroit de Belle Isle. Assistance golfe central et côte nord Qc au besoin; Mai: golfe central, côte ouest de TN, détroit de Belle Isle, côte nord Qc.
Été (Arctique)
Zones de l'Arctique
Annexe B : Liste des brise-glaces de la Garde côtière canadienne
Le tableau ci-dessous est une liste des brise-glaces et des aéroglisseurs qui peuvent être utilisés pour les activités de déglaçage. Ces navires sont également utilisés pour appuyer d’autres programmes de la Garde côtière et du MPO et ils font l’objet de travaux d’entretien réguliers. Par conséquent, ils ne sont pas toujours disponibles
À l’heure actuelle, à l’exception du nouveau brise-glace polaire CCGS John G. Diefenbaker, aucun nouveau plan de construction n’a été approuvé pour le remplacement de ces brise-glaces.
Nom | Région | Type | Année de construction | Longueur (m) | Tirant d’eau (m) | Puissance (kw) |
---|---|---|---|---|---|---|
CCGS Louis S. St-Laurent | A | Brise-glace lourd | 1969 | 120 | 10 | 20 142 |
CCGS Terry Fox | A | Brise-glace lourd | 1983 | 88 | 8 | 17 300 |
CCGSAmundsen | C&A | Brise-glace moyen | 1979 | 98 | 7 | 10 142 |
CCGS Des Groseilliers | C&A | Brise-glace moyen | 1982 | 98 | 7 | 10 142 |
CCGS Henry Larsen | A | Brise-glace moyen | 1987 | 100 | 7 | 12 174 |
CCGS Pierre Radisson | C&A | Brise-glace moyen | 1978 | 98 | 7 | 10 142 |
CCGS Sir Wilfrid Laurier | O | NPGE | 1986 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS Edward Cornwallis | A | NPGE | 1986 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS George R. Pearkes | A | NPGE | 1986 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS Ann Harvey | A | NPGE | 1987 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS Martha L. Black | C&A | NPGE | 1986 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS Sir William Alexander | A | NPGE | 1986 | 83 | 6 | 5 250 |
CCGS Griffon | C&A | NPGE | 1970 | 71 | 5 | 2 984 |
CCGS Samuel Risley | C&A | NPEM | 1985 | 70 | 6 | 6 595 |
CCGS Earl Grey | A | NPEM | 1986 | 70 | 5 | 6 500 |
CCGS Sipu Muin | C&A | VCA | 1998 | 28 | - | 2 818 |
CCGSMamilossa | C&A | VCA | 2009 | 28 | - | 3 281 |
NPGE - Navires polyvalents de grande endurance
NPEM - Navires polyvalents d’endurance moyenne
VCA - Aéroglisseurs
Annexe C : Commentaires et recommandations de l’industrie maritime de la région du fleuve Saint-Laurent et du golfe à propos du plan de renouvellement de la flotte
Les renseignements ci-dessous sont un résumé des commentaires et recommandations de l’industrie maritime de la région du fleuve Saint-Laurent et du golfe à propos du plan de renouvellement de la flotte reçus par le Commissaire de la Garde côtière canadienne en novembre 2016. Le bureau responsable du plan de renouvellement de la flotte se penche actuellement sur ces éléments. En outre, une demande d’information (DI) a été formulée en novembre 2016 pour chercher à obtenir auprès de l’industrie des renseignements, des idées et des données sur la disponibilité des ressources concernant les lacunes à prévoir dans les services de déglaçage liées à la flotte vieillissante. La Garde côtière réfléchit actuellement aux renseignements obtenus dans le cadre de cette DI.
Commentaires de la part de l’industrie concernant le renouvellement de la flotte
L’industrie maritime canadienne a réitéré le besoin urgent de doter la Garde côtière de nouveaux brise-glaces au vu de l’âge et de l’état de la flotte actuelle. La Stratégie nationale de construction navale et le plan de renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne ne fournissent pas l’équipement nécessaire à la Garde côtière pour répondre aux besoins de l’industrie maritime.
Problèmes :
- Climat : La planification de la Garde côtière devrait tenir compte du pire scénario, des données historiques sur les glaces et du changement climatique.
- Trafic maritime et économie :
- Le trafic maritime est stable dans la région du fleuve Saint-Laurent et du golfe ainsi que dans les Grands Lacs et baisse au Nouveau-Brunswick et dans certaines parties de Terre-Neuve, même si la taille des navires augmente. Le nombre d’escortes de la Garde côtière est plus élevé dans la région du fleuve Saint-Laurent et du golfe et dans la région de la rivière Saguenay que dans l’Atlantique. Les traversiers sont essentiels pour les régions éloignées qui dépendent du transport maritime pour obtenir des approvisionnements. Le trafic augmente dans l’Arctique, y compris en raison des activités touristiques, et s’étend sur une grande superficie. Un ou deux brise-glaces ne peuvent pas suffire à desservir l’Arctique.
- Économie : Les importateurs et les exportateurs de l’Ontario et du Québec ont choisi de faire passer chaque année leurs marchandises en provenance et à destination de l’Europe, pour un montant de 41 milliards de dollars, par le port de Montréal. Toutes les industries ont réduit leurs niveaux de stocks pour rester compétitives, et dépendent donc davantage de l’industrie maritime pour obtenir des approvisionnements stables. La performance du commerce international et la fluidité du système de transport vont de pair.
- Équipement :
- Navires : La Garde côtière a besoin de deux navires de type T1300 et de quatre navires de type T1200 pour assurer la durabilité et la fiabilité des voies de navigation essentielles au maintien des activités liées au commerce, aux traversiers et à l’approvisionnement des collectivités éloignées. D’autres actifs ne sont plus fiables en raison de leur vétusté et des réparations ou radoubs prévus. Le brise-glace polaire prévu ne présente qu’une utilité limitée dans le Saint-Laurent en raison de sa taille et ne peut tout simplement pas être utilisé dans les Grands Lacs. Il ne sera utilisé que dans l’Arctique, mais pas pendant les mois d’hiver. Par conséquent, il ne soulage pas les problèmes soulevés par le vieillissement des navires T1200 et T1300.
- Autre : Radarsat est efficace et fiable pour définir l’état des glaces. Des hélicoptères sont nécessaires pour la surveillance de régions d’accès restreints de grande taille, et ont été mis à niveau. La couverture du SIA doit inclure l’ensemble du golfe et des régions côtières.
- Opérations :
- Utilisation des unités : Les navires T1200 sont les plus polyvalents, et les nouveaux navires devraient être des versions plus puissantes de ce modèle. Les navires T1300 ne sont pas nécessaires pour les services de déglaçage. Les navires T1100s servent de façon limitée à des activités de déglaçage, et ont parfois besoin de l’assistance des navires T1200. Les navires T1100 et T1050 sont plus étroits et ne sont seulement efficaces que lorsqu’il s’agit d’aider des traversiers et bateaux de pêche, et non lorsqu’il s’agit d’escorter des navires commerciaux. La construction de navires permettant un fonctionnement multitâche peut affaiblir l’efficacité du navire, lequel ne pourra pas tout faire correctement.
- Répartition proposée des brise-glaces :
- Grands Lacs
- Aucun changement dans les Grands Lacs. Le service reste tel quel, à savoir deux navires de la Garde côtière (un T1100 et un T1050) en plus des brise-glaces habituels des États-Unis.
- Saint-Laurent (fleuve et golfe/Saguenay)
- Transférer trois navires de l’Atlantique (4 services de traversiers et 10 % du trafic) au fleuve et au golfe du Saint-Laurent (7 services de traversiers, des collectivités éloignées et 90 % du trafic), et éviter la nécessité pour la région du Centre et de l’Arctique de demander de l’aide à la région de l’Atlantique. Deux T1300, trois T1200 et deux T1100 sont recommandés.
- Atlantique
- Réduire le nombre de brise-glaces de la région de l’Atlantique à cinq pour desservir la côte nord-est de Terre-Neuve, Sydney, l’Île-du-Prince-Édouard et la côte ouest de Terre-Neuve, au besoin. Ces brise-glaces comprendraient un T1200, trois T1100 et un T1050. Il est proposé de combiner, pendant les mois d’hiver uniquement, les bureaux des glaces de Halifax et de St. John’s en un seul emplacement, à Sydney.
- La baie des Chaleurs : réduire les engagements, car les données historiques montrent que les besoins sont inférieurs aux engagements.
- Réduire le nombre de brise-glaces de la région de l’Atlantique à cinq pour desservir la côte nord-est de Terre-Neuve, Sydney, l’Île-du-Prince-Édouard et la côte ouest de Terre-Neuve, au besoin. Ces brise-glaces comprendraient un T1200, trois T1100 et un T1050. Il est proposé de combiner, pendant les mois d’hiver uniquement, les bureaux des glaces de Halifax et de St. John’s en un seul emplacement, à Sydney.
- Arctique
- Le trafic augmente, s’étend et comprend des activités commerciales d’exportation et touristiques en plus des activités de réapprovisionnement.
- Grands Lacs
- Gouvernance : « La Garde côtière et le service de déglaçage ne sont pas perçus comme étant essentiels pour maintenir l’efficacité du transport maritime ainsi que la fiabilité du réseau de transport (...) » L’industrie soutient la recommandation du comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada visant à ramener la Garde côtière au sein du portefeuille de Transports Canada. Les brise-glaces devraient servir à briser la glace uniquement. Le remplacement des navires T1200 sera nécessaire dans un proche avenir. Cinq scénarios sont présentés pour remplacer ces navires. Tous les scénarios comprennent l’exigence d’un affrètement à court et à moyen terme de brise-glaces en attendant que les processus d’approvisionnement ou de construction de nouvelles unités s’achèvent ou que des réparations soient menées. Une évaluation des risques liés à chaque scénario est incluse.
- Conclusion :
Il est recommandé :- que la flotte de brise-glaces soit renouvelée et se compose de navires du type T1200 ou d’un type supérieur;
- que la Garde côtière continue à exploiter la flotte de brise-glaces;
- qu’il est critique que la Garde côtière affrète temporairement un brise-glace de manière à compenser le manque de navires;
- que de nouvelles unités remplacent les navires T1200 dès que possible et qu’elles s’appuient sur le modèle éprouvé du T1200, voire qu’elles soient mises à niveau avec des navires T1300;
- que l’on choisisse un seul chantier naval pour gagner en expérience et réduire les coûts;
- que l’on envisage, pour le renouvellement des brise-glaces, un affrètement à long terme avec option d’achat pour réduire les risques financiers;
- que l’on envisage de faire appel à un chantier naval étranger pour construire le nouveau T1200, étant donné les limites des chantiers navals canadiens en matière d’espace et d’expertise, et les coûts plus élevés. L’interruption de la navigation aurait des répercussions beaucoup plus négatives sur l’économie canadienne que les éventuelles retombées générées par la construction de ces navires au Canada.
Annexe D : Couverture historique des glaces
Le Service canadien des glaces (SCG) signale une couverture de glace moyenne reflétant 30 années de données. Les tendances montrent une diminution de la couverture de glace de 8% (Golfe) - 10% (Est de Terre-Neuve) par décennie depuis 1979. Cependant, il existe toujours une variabilité importante d'une année à l'autre et entre les différentes régions. Les cartes tirées du site Web du SCG montrent pour chaque semaine la distribution de la glace en utilisant la médiane de la concentration de glace pour chaque zone, sur une période de 30 ans.
Côte Est
Grands Lacs
Arctique canadien
Annexe E : Trafic maritime détaillé durant la saison des glaces par type de navire
Annexe F : Couverture de glace et configuration du trafic 2011-2017
Le sud du Canada
La concentration de circulation maritime et la superficie maximale de glace pour 2011-2017 pendant les saisons de déglaçage hivernales (décembre – mai). La concentration de circulation maritime est indiquée par une gradation d’orange à rouge, d’après lequel l’orange représente une concentration de circulation réduite et le rouge indique une concentration de circulation élevée.
Le sud du Canada pendant l'hiver 2011
Le sud du Canada pendant l'hiver 2012
Le sud du Canada pendant l'hiver 2013
Le sud du Canada pendant l'hiver 2014
Le sud du Canada pendant l'hiver 2015
Le sud du Canada pendant l'hiver 2016
Le sud du Canada pendant l'hiver 2017
L'Arctique
La concentration de circulation maritime et la superficie moyenne de glace pour 2011-2017 pendant les saisons de déglaçage estivales (juin – novembre). La concentration de circulation maritime est indiquée par une gradation d’orange à rouge, d’après lequel l’orange représente une concentration de circulation réduite et le rouge indique une concentration de circulation élevée.
L'été 2011 dans l'Arctique
L'été 2012 dans l'Arctique
L'été 2013 dans l'Arctique
L'été 2014 dans l'Arctique
L'été 2015 dans l'Arctique
L'été 2016 dans l'Arctique
L'été 2017 dans l'Arctique
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