Besoins des clients en matière de brise-glaces 2023-2028
Table des matières
- Introduction
- Besoins des clients
- Réponse de la GCC aux commentaires des clients et plan de déploiement de la flotte
- Engagement global
- Mobilisation dans la région de l’Atlantique
- Mobilisation pour les Grands Lacs
- Mobilisation dans la région de l’Arctique
- Mobilisation de la région du Saint-Laurent
- Annexe 1 : Questions des séances de mobilisation sur les Besoins en matière de brise-glaces 2023-2028
Introduction
La Garde côtière canadienne (GCC) a tenu des séances de mobilisation avec des représentants autochtones et de l’industrie le long de la côte du Canada, où de la glace est présente, afin d’élaborer les Besoins des clients en matière de brise-glaces 2023-2028. La mobilisation des Autochtones et de l’industrie est un élément crucial de la prestation des services de déglaçage. Leurs commentaires aident à guider la façon dont les ressources et les biens de déglaçage sont organisés. Cela est important, car la GCC dispose de ressources limitées qui doivent être déployées efficacement pour soutenir la navigation dans les eaux couvertes de glace et le commerce maritime. Les Besoins des clients en matière de brise-glaces regroupent les renseignements recueillis lors des séances de mobilisation, fournissent une réponse de la GCC et contiennent l’Engagement global de déglaçage de la GCC.
Le document portant sur les Besoins en matière de brise-glaces 2017-2022 décrit les besoins et les priorités des intervenants de l’industrie et résume la capacité et la planification du programme de déglaçage de la GCC en ce qui concerne ces priorités. Le document est réexaminé tous les cinq ans pour tenir compte de l’évolution des facteurs environnementaux, économiques et de capacité. Durant 2022 et une partie de 2023, la GCC a collaboré avec les représentants de l’industrie et les communautés autochtones, au mieux des capacités de la GCC, pour apprendre ce qu’ils voulaient des services de déglaçage. Les deux groupes ont été en mesure de remettre en question, d’analyser, d’informer, de suggérer des changements aux services existants et de proposer de nouveaux aspects. Les commentaires recueillis éclaireront les futurs déploiements de la flotte, l’organisation de la flotte en cours de saison et faciliteront la mobilisation des Autochtones et de l’industrie.
Dans la majorité des séances de mobilisation, les répondants ont demandé des ressources supplémentaires de déglaçage. Les autres sujets d’intérêt étaient la transparence des rapports sur le rendement, les modifications apportées aux dates de déploiement existantes, la collaboration avec la Garde côtière des États-Unis, pour n’en nommer que quelques-uns. Les communautés autochtones ont été incluses dans ce processus pour la première fois. Au cours de la séance de mobilisation avec les Autochtones, les participants se sont familiarisés avec le programme, ses services et l’établissement de nouvelles relations. La GCC a hâte de travailler avec ces groupes à l’avenir et d’en apprendre davantage sur leurs points de vue sur les services de déglaçage. Pour toutes ces séances, la GCC a produit des documents Ce que nous avons entendu pour chaque région. Vous trouverez ci-dessous des résumés des sessions de chaque région et les documents Ce que nous avons entendu complets se trouvent dans l’annexe.
Malheureusement, les services de déglaçage n’ont pas été en mesure de mobiliser les communautés autochtones de l’Arctique. Pour la région de l’Arctique, les lignes directrices sur la mobilisation exigent que toutes les demandes de mobilisation soient présentées aux tables de gouvernance régionales avant d’avoir des réunions individuelles ciblées avec des partenaires inuits, des Premières Nations ou métis. En raison de problèmes de capacité, aucune des tables de gouvernance régionales n’a pu être menée dans les délais de notre mobilisation pour les Besoins en matière de brise-glaces. Toutefois, la région de l’Arctique, en collaboration avec le Bureau d’information sur les glaces, maintient une ligne de communication ouverte avec les groupes autochtones de l’Arctique et de la région et peut fournir des réponses ou une rétroaction directe au besoin. La GCC est engagée à travailler avec les communautés autochtones de l’Arctique.
Besoins des clients
Secteur des Grands Lacs
Des ressources plus importantes en matière de déglaçage ont été demandées pour les Grands Lacs. Les partenaires de mobilisation considèrent que deux brise-glaces de la GCC sont insuffisants. L’industrie a clairement exprimé ses préoccupations, expliquant les effets cumulatifs des retards dans le trafic maritime sur l’économie canadienne. Des préoccupations quant à l’âge des deux brise-glaces ont également été exprimées. La GCC a été informée que les clients retardent leur demande de soutien en matière de déglaçage, car ils prévoyaient que les brise-glaces ne seraient pas disponibles à ce moment-là. Les représentants de l’industrie ont exhorté la GCC à consacrer des ressources de déglaçage exclusivement au déglaçage, plutôt que de détourner un brise-glace pour s’occuper de l’infrastructure maritime, comme les aides à la navigation.
Des préoccupations ont été soulevées au sujet des normes de service et du manque de cohésion entre les paramètres utilisés par la Garde côtière des États-Unis (USCG) et ceux utilisés la GCC. L’industrie a encouragé les deux organisations à travailler ensemble sur ces fronts. L’intérêt général pour le réexamen ou l’introduction de nouvelles mesures du rendement a été mis de l’avant, en particulier en ce qui concerne les changements d’équipage, les travaux effectués par les ressources de déglaçage qui n’escortaient pas les navires et le perfectionnement des mesures de rendement existantes. Les groupes autochtones ont été consultés et ils ont demandé plus de renseignements sur les services de déglaçage afin de mieux connaître ce service.
Dans l’ensemble, les partenaires de mobilisation ont étaient satisfaits des améliorations apportées à la disponibilité de l’information sur les glaces, des appels quotidiens concernant l’état des glaces, des temps d’intervention du Bureau d’information sur les glaces et du soutien par hélicoptère. Certains partenaires de mobilisation étaient reconnaissants des efforts déployés par la GCC de s’engager et de poursuivre l’élaboration du document sur les besoins.
Fleuve Saint-Laurent, Saguenay et golfe
Les partenaires ont informé la GCC que le trafic maritime augmente et que la composition du trafic change à mesure que de plus gros navires entrent sur les voies navigables du Canada. On s’attend à ce que des croisières hivernales soient également à l’horizon. Plusieurs ports agrandissent leurs installations pour répondre à ces facteurs.
La principale préoccupation soulevée par cette région était qu’il n’y avait pas assez de ressources de déglaçage disponibles et ses effets négatifs sur l’économie canadienne. Plusieurs membres ont exprimé le besoin d’une plus grande capacité de déglaçage de la GCC et d’un calendrier clair pour l’introduction de brise-glaces de la GCC nouvellement construits ou acquis.
En ce qui concerne les demandes faites à la GCC, l’industrie a demandé un examen annuel des paramètres de rendement du déglaçage ainsi qu’un récapitulatif de fin d’exercice où la GCC, l’industrie et les groupes autochtones peuvent discuter des pratiques qui étaient efficaces et moins efficaces. Les partenaires de l’industrie demandent que des paramètres de rendement plus fréquents soient publiés au cours de la saison. De plus, bien que l’industrie ait reconnu qu’il y a eu des améliorations dans la livraison de l’information sur les cartes des glaces, des préoccupations ont été exprimées quant au fait que, parfois, la GCC pourrait répondre plus rapidement aux demandes d’informations sur la glace.
Les partenaires autochtones ont demandé que la progression des navires dans les voies navigables canadiennes soit disponible dans le cadre de la connaissance améliorée de la situation maritime (EMSA). Par ailleurs, les groupes autochtones ont profité des séances de mobilisation pour se familiariser avec le programme et les services de déglaçage et sur la façon dont ils peuvent communiquer avec la GCC.
Atlantique
Les parties prenantes de l’Atlantique étaient généralement satisfaites du niveau global d’information et de statistiques qu’elles recevaient chaque année, mais estimaient que l’information pourrait être diffusée plus largement. Ils ont également suggéré que des rapports bihebdomadaires sur le rendement seraient utiles. Il y a également eu des discussions sur l’expansion des saisons de déglaçage dans des régions particulières.
Deux séances de mobilisation des Autochtones ont eu lieu. Au cours des deux séances, les membres ont profité de l’occasion pour en apprendre davantage sur les services de déglaçage, poser des questions sur les services et discuter de la façon dont ils pourraient utiliser les services de déglaçage.
Arctique
Dans l’ensemble, l’industrie était satisfaite des services existants fournis, de l’échange d’information sur les glaces et du degré de communication de la GCC. Comme vu dans les commentaires d’autres régions, il y avait un désir d’avoir plus de ressources de déglaçage disponibles dans l’Arctique, car on prévoit une augmentation du trafic maritime et une combinaison de croissance des populations des communautés, de projets d’expansion minière, de régimes météorologiques défavorables aux changements climatiques et d’une utilisation accrue de l’Arctique comme route de navigation. En particulier, l’importance d’un déglaçage fiable a été soulignée en raison de son rôle dans le réapprovisionnement des communautés de l’Arctique. Les lacunes dans la disponibilité des déglaçages au cours d’une année de glace difficile auraient des répercussions négatives sur la qualité de vie de ces communautés.
Réponse de la GCC aux commentaires des clients et plan de déploiement de la flotte
Les services de déglaçage de la GCC remercient tous ceux qui ont participé à nos séances de mobilisation. Nous considérons que nos partenariats avec l’industrie et les Autochtones sont essentiels pour veiller à ce que les services de déglaçage soient fournis de manière efficace et aussi sécuritaire que possible.
Le gouvernement du Canada s’est engagé à construire et à acquérir de nouveaux brise-glaces ainsi que des opérations de prolongation de la durée de vie des navires afin de soutenir la flotte existante. Récemment, la GCC a livré plusieurs brise-glaces modernisés à sa flotte. Cela permettra à la GCC de mieux gérer les augmentations prévues du trafic maritime canadien et d’être bien placée pour gérer les futurs projets de prolongation de la durée de vie des navires de la GCC. La construction d’un nouveau brise-glace lourd est en cours, tout comme le programme de prolongation de la durée de vie des navires pour d’autres brise-glaces.
À l’avenir, la GCC n’engagera pas de classes particulières de navires de déglaçage à une zone de service de déglaçage. Cela permettra à la GCC d’être mieux placée pour ajuster dynamiquement sa flotte afin de tenir compte des tendances du trafic maritime et de l’évolution de l’état des glaces. Dans la section Engagement global ci-dessous, un tableau explique la couverture prévue de la flotte de déglaçage par zone et durée de présence des navires. Veuillez noter que ce tableau est une ligne directrice qui décrit l’emplacement prévu des brise-glaces pendant les saisons de déglaçage. Le trafic maritime, les besoins des clients et l’état des glaces seront pris en compte tout au long de la saison de déglaçage et l’emplacement de la flotte sera ajusté en conséquence pour offrir le meilleur service possible.
Bon nombre de nos partenaires ont demandé que les rapports sur le rendement soient plus accessibles aux utilisateurs. À l’heure actuelle, la GCC ne produit que des rapports sur le rendement en matière de déglaçage dans le rapport annuel sur les résultats ministériels de Pêches et Océans Canada. La GCC est en faveur de la publication de son analyse du rendement en matière de déglaçage toutes les deux semaines après le début d’une saison de déglaçage sur le portail e-Navigation. La GCC s’efforce toujours d’améliorer ses mesures de rendement et est préoccupée d’apprendre que des navires retiennent des demandes de services. Cette pratique a une incidence négative sur la capacité de la GCC de mesurer avec précision son propre rendement, car aucune demande n’a été reçue et ne peut être consignée. La politique de remise des frais incite les navigateurs à présenter une demande de service. Si la GCC est en retard, l’industrie se verra rembourser une partie de sa contribution aux frais de déglaçage et la GCC recueillera des données exactes sur ses services. De plus, la GCC reconnaît la demande des clients selon laquelle l’harmonisation avec la USCG est nécessaire. Des travaux sont en cours avec l’USCG pour élaborer des moyens de mieux harmoniser les ressources et les mesures du rendement.
L’industrie a demandé que, pendant la saison hivernale, les brise-glaces se concentrent exclusivement sur les services de déglaçage et ne soient pas réaffectés pour entretenir l’infrastructure de navigation. La GCC a pour mandat d’entretenir l’infrastructure de navigation tout au long de l’année. Les brise-glaces seront toujours tenus d’exécuter une variété de services pour les navigateurs, ce qui comprend la recherche et le sauvetage, l’intervention environnementale, le déglaçage et l’entretien des aides à la navigation.
Les séances de mobilisation des Autochtones ont été perçues comme bénéfiques, car la GCC a établi de nouveaux partenaires et ces partenaires ont pris connaissance des services de déglaçage. La GCC a hâte de rencontrer ces groupes à l’avenir et de voir comment ils contribueront à façonner le programme de déglaçage.
Engagement global
Zone de déglaçage | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai à novembre | Décembre | ||||||||||||||||||
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Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | |
Lac Supérieur (Thunder Bay / Whitefish Bay / Soo Locks) | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Rivière St. Mary’s / Chenal Nord (Opération USCG : Taconite) | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Lac Huron / Baie Georgienne | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Rivière Sainte-Claire au lac Érié (Opération USCG : Coal Shovel) | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Canal Welland à Beauharnois | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 |
Zone de déglaçage | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin à novembre | Décembre | |||||||||||||||||||||
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Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | |
Voie maritime | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Lac St-Pierre / Région de Trois-Rivieres | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 |
Région de Québec | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 |
Saguenay / Gros Cacouna | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 |
Nord du golfe, y compris la Basse-Côte-Nord | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Zone de déglaçage | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet à septembre | Octobre | Novembre | Décembre | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | |
Québec Basse-Côte-Nord / Détroit de Belle-Isle (Rover) | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Centre du golfe et environs | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Détroit de Northumberland/Cap-Breton | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 |
Côte ouest de Terre-Neuve | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
NE Côte de Terre-Neuve | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Côte du Labrador | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
Zone de déglaçage | Janvier à mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | ||||||||||||||||||||||||
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Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | |
Bas-Arctique (Baie d’Hudson / Détroit d’Hudson / Baie d’Ungava / Baie Frobisher / Détroit de Davis / Détroit de Cumberland) | - | - | - | - | - | 1 | 2 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | - | - | - | - | - |
Bassin Foxe / Détroit de Fury et Hecla / Golfe de Boothia | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Haut-Arctique (est de l’île de Baffin / détroit de Lancaster / chenal Parry / Prince Régent / détroit de Bellot / golfe de Boothia) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Eureka | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ouest de l’Arctique (détroit de Peel et Larsen, détroit du Couronnement et mer de Beaufort) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Mobilisation dans la région de l’Atlantique
Opérations de déglaçage, Services à la navigation maritime
Séances de mobilisation
- 6 avril 2022, Fédération maritime du Canada
- 8 avril 2022, FedNav
- 26 mai 2022, Woodward
- 7 septembre 2022, Confederacy of Mainland Mi’kmaq
- 19 octobre 2022, Innus du Labrador
- 11 janvier 2023, Fish, Food and Allied Workers Union
Liste des invités
- Association des administrations portuaires canadiennes
- Administration de pilotage de l’Atlantique
- Chambre de commerce maritime
- Confederacy of Mainland Mi’kmaq
- FedNav
- Fish, Food and Allied Workers Union
- Innus du Labrador
- Marine Atlantique
- Traversiers provinciaux
- Fédération maritime du Canada
- Transports Canada
- Woodward
Introduction et méthodologie
Afin de saisir les besoins et les priorités actuels et émergents de nos divers intervenants, la GCC a tenu des séances de mobilisation individuelles avec ses principaux groupes d’intervenants. La GCC a également collaboré avec les groupes et les communautés autochtones à proximité des eaux où des services de déglaçage sont fournis pour s’assurer que leurs points de vue et leurs besoins soient reflétés. Au total, 21 séances de mobilisation ont été tenues d’avril 2022 à février 2023. Les séances ont pris la forme d’entrevues; les séances commençaient par la présentation d’un aperçu du service, suivie des questions d’entrevue. Les questions de la séance se trouvent à l’annexe 1.
Ce rapport décrit ce que nous avons entendu lors des séances de mobilisation de l’Atlantique. Les commentaires que nous avons reçus sont divisés en thèmes suivants : les ressources et les capacités de déglaçage, les opérations de déglaçage, les délais de réponse, l’engagement global, les sujets propres aux régions, la prestation de renseignements sur les glaces, les changements d’utilisateurs prévus, la communication et la mobilisation des Autochtones.
Les besoins et les priorités
Ressources et capacité de déglaçage
D’abord et avant tout, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’un plus grand nombre de brise-glaces et d’une plus grande capacité de déglaçage. Bien qu’il y ait eu quelques retards dans la réception des services au cours des dernières années, en général, cependant, ceux-ci ont été peu fréquents et sont dans les attentes raisonnables pour les utilisateurs de déglaçage. La principale préoccupation est que l’Atlantique a connu de faibles niveaux de glace au cours des dernières années. Cela pourrait changer et, avec sa flotte actuelle, le programme de déglaçage serait gravement sous-capacité dans une année de glace difficile.
Opérations de déglaçage
Nous avons reçu des commentaires cohérents, dans la région de l’Atlantique et dans d’autres, selon lesquels, malgré le manque perçu de ressources de la GCC, le personnel de la Garde côtière fait un excellent travail pour mener à bien les opérations et communiquer avec les intervenants.
Temps de réponse
En général, les participants appuient les temps d’intervention normalisés en matière de déglaçage dans l’Atlantique, à quelques exceptions près.
La Fédération maritime du Canada a fait remarquer que, compte tenu du transit hebdomadaire des navires de charge vers Corner Brook, le temps d’intervention actuel de 12 heures pour la côte ouest de Terre-Neuve pourrait nuire à leurs opérations. Toutefois, compte tenu des longues distances à parcourir dans ce secteur, la GCC a expliqué qu’il n’est peut-être pas possible de réduire considérablement le délai de réponse de 12 heures.
Woodward a posé des questions sur les délais d’intervention pour les déglaçages dans les ports de pêche, et la GCC a expliqué que les délais d’intervention ne sont pas désignés pour des types particuliers d’opérations de déglaçage, comme les déglaçages dans les ports de pêche. Les temps de réponse se rapportent plutôt uniquement au temps entre le moment où une demande de service est logée et l’arrivée du brise-glace à l’endroit demandé. Cependant, les niveaux de service de déglaçage établissent des priorités en cascade pour différents types d’opérations.
Engagement global
À des fins de planification, les participants ont examiné l’engagement global existant de la GCC inclus dans le document Besoins en matière de brise-glaces 2017-2022, qui décrivent où les brise-glaces devraient se trouver, et quand.
La GCC utilise l’engagement global comme outil de planification; il ne s’agit pas d’un ensemble statique de dates pour le moment où des ressources de déglaçage se trouveront dans une zone. Par exemple, si des conditions de glace sévères persistent dans une zone au-delà des dates habituelles, le déglaçage continuera de desservir cette zone. FedNav convient que l’engagement global n’est pas statique; des calendriers de déploiement sont plutôt établis sur une base annuelle. Le sous-comité de la Commission consultative maritime nationale (CCMN) sur la navigation maritime a été suggéré comme instance appropriée pour cet examen.
La GCC a reçu les commentaires suivants sur l’engagement global lors des séances de mobilisation de l’Atlantique :
- Terre-Neuve-et-Labrador
- La Fédération maritime du Canada a fait remarquer qu’il a été utile de diviser la zone du détroit de Belle-Isle en deux parties.
- Woodward a suggéré que les activités dans la zone de Goose Bay devraient commencer plus tôt (le 1er mai plutôt que le 15 mai).
- Il a été noté qu’on retrouve parfois de la glace sur la côte nord-est du Labrador qui persiste après la date d’engagement global du 1er juin, mais cela se produit assez rarement pour que le 1er juin demeure un point de référence fiable.
- Maritimes
- Comme la glace est assez rare dans les régions d’Halifax, certains appuyaient l’idée d’abandonner cette zone d’engagement global et de plutôt fournir le service au besoin.
Détroit de Belle-Isle
Le détroit de Belle-Isle se trouve entre le Labrador et la pointe nord de Terre-Neuve et est le point le plus proche entre l’île de Terre-Neuve et le Canada continental. Il est traversé par de multiples compagnies de transport maritime et traversiers. En raison de son alignement et de sa situation géographique, il est touché par la dérive des glaces de l’Arctique vers le sud. L’effet de rétrécissement signifie que le détroit est soumis à des conditions de glace extrêmes de février jusqu’à aussi tard qu’en mai, ce qui rend le transit sans assistance impossible pour presque tous les navires.
La Fédération maritime du Canada aimerait obtenir un préavis de la GCC sur les dates d’ouverture du chenal du détroit de Belle-Isle afin d’aider l’industrie à gagner du temps et économiser du carburant.
En raison de l’imprévisibilité de la glace dans ce secteur, il est difficile pour la GCC de donner un préavis du moment où le chenal devrait fermer. Le programme de déglaçage étudiera des méthodes pour transmettre un préavis avant la fermeture.
Communication de l’information sur les glaces
Les participants ont donné aux opérations de déglaçage du Bureau des glaces et à sa prestation de renseignements sur les glaces des commentaires positifs. Ils ont observé une amélioration importante par rapport aux années précédentes. En particulier, les participants ont apprécié l’accessibilité du Bureau des glaces grâce aux appels quotidiens concernant l’état des glaces et l’utilité de l’expansion du système de caméras Web Omnicast 2.0.
Communications et mobilisation
Les participants ont exprimé leur appréciation pour la transparence et l’engagement des opérations de déglaçage à l’égard d’une communication ouverte, en particulier grâce aux appels quotidiens concernant l’état des glaces et aux séances de mobilisation.
Les participants étaient généralement satisfaits du niveau global d’information et des statistiques qu’ils recevaient chaque année, mais estimaient que l’information pourrait être diffusée plus largement. À cet égard, il a été suggéré que les rapports de données bihebdomadaires sur les opérations de déglaçage soient publiés en ligne avec les rapports de fin de saison et les sections pertinentes du rapport annuel sur le déglaçage.
Mobilisation des Autochtones
Deux séances de mobilisation ont eu lieu, l’une avec la Confederacy of Mainland Mi’kmaq et l’autre avec des représentants des Innus du Labrador. Au cours des deux séances, les membres ont posé plusieurs questions au sujet des services de la GCC et de la façon dont ils pourraient tirer profit de l’utilisation du déglaçage. Les séances ont permis aux communautés de connaître nos services et d’ouvrir de futures lignes de communication.
Mobilisation pour les Grands Lacs
Opérations de déglaçage, Services à la navigation maritime
Séances de mobilisation
- 6 avril 2022, Fédération maritime du Canada
- 6 avril 2022, Chambre de commerce maritime
- 8 avril 2022, Algoma
- 2 mai 2022, Lake Carriers Association
- 26 mai 2022, Canadian Steamship Lines
- 13 juin 2022, Groupes autochtones: Michipicoten, Saugeen Ojibway, Chippewas de Nawash, Nation Anishinabek, M’chiggeng, Wasauksing, Conseil des Métis de la région de Niagara
- 6 octobre 2022, Administration de pilotage des Grands Lacs
Liste des invités
- Algoma
- Association des administrations portuaires canadiennes
- Canadian Steamship Lines
- Chambre de commerce maritime
- Administration de pilotage des Grands Lacs
- Groupes autochtones : Michipocoten, Saugeen Ojibway, Chippewas de Nawash, Nation Anishinabek, M’chiggeng, Wasauksing, Conseil des Métis de la région de Niagara
- McKeil Marine
- Port de Goderich
- Port de Thunder Bay
- Lake Carriers Association
- Lower Lakes Shipping
- Fédération maritime du Canada
Introduction et méthodologie
« Besoins en matière de brise-glaces 2017-2022 » décrit les besoins et les priorités des intervenants de l’industrie et résume les capacités du programme de déglaçage de la Garde côtière canadienne (GCC) et la planification en ce qui concerne ces priorités. Le document est réexaminé tous les cinq ans pour tenir compte de l’évolution des facteurs environnementaux, économiques et de capacité.
Afin de saisir les besoins et les priorités actuels et émergents de nos divers intervenants, la GCC a tenu des séances de mobilisation individuelles avec ses principaux groupes d’intervenants. La GCC a également collaboré avec les groupes et les communautés autochtones à proximité des eaux où des services de déglaçage sont fournis pour s’assurer que leurs les points de vue et leurs besoins soient reflétés.. Au total, 21 séances de mobilisation ont été tenues d’avril 2022 à février 2023. Les séances ont pris la forme d’entrevues; les séances commençaient par la présentation d’un aperçu du service, suivie des questions d’entrevue. Les questions de la séance se trouvent à l’annexe 1.
Ce rapport décrit ce que nous avons entendu lors de nos séances de mobilisation pour les Grands Lacs. Les commentaires que nous avons reçus sont divisés en thèmes suivants : les ressources et les capacités de déglaçage, les opérations de déglaçage, les délais de réponse, l’engagement global, les sujets propres aux régions, la prestation de renseignements sur les glaces, les changements d’utilisateurs prévus, la communication et la mobilisation des Autochtones.
Les besoins et les priorités
Ressources et capacité de déglaçage
Les membres de l’industrie ont souligné la nécessité d’une plus grande couverture des brise-glaces dans les Grands Lacs afin d’éviter d’importants retards de navigation. Deux brise-glaces sont jugés inadéquats compte tenu de la grandeur de la zone. Des préoccupations ont été soulevées au sujet de l’état actuel, de l’âge et du risque d’interruption de service des brise-glaces. Les participants ont noté une tendance à la baisse du nombre total de brise-glaces desservant les Grands Lacs depuis les années 1970. Les représentants de l’industrie ont insisté sur les effets négatifs des interruptions de service et sur la façon dont les retards dans le transport des marchandises ont des effets cumulatifs sur l’ensemble de l’économie canadienne.
La région des Grands Lacs est une zone de déglaçage difficile, compte tenu de la grande superficie et des configurations très variables des glaces. Bien que les dernières années aient connu des niveaux de glace relativement faibles, beaucoup étaient d’avis qu’une année avec des conditions de glaces extrêmes serait particulièrement dommageable compte tenu de la couverture actuelle prévue des brise-glaces dans la région.
Des préoccupations ont également été soulevées au sujet des priorités de la GCC. En particulier, la Canadian Steamship Lines (CSL), l’Administration de pilotage des Grands Lacs, Algoma et la Lake Carriers Association (LCA) préfèrent que la GCC accorde la priorité aux navires capables de déglaçage plutôt que d’autres programmes. Bon nombre d’entre eux préfèrent utiliser le système électronique de visualisation des cartes marines (SEVCM) plutôt que les bouées et ne considèrent donc pas l’entretien des bouées comme une priorité élevée. En plus des plus grands navires, l’Administration de pilotage des Grands Lacs a constaté un avantage à utiliser des navires plus petits, comme des patrouilleurs semi-hauturiers, pour mener des opérations sans déglaçage, et aimerait qu’il y en ait plus.
Opérations de déglaçage
Compte tenu du manque perçu de ressources de déglaçage, les intervenants ont été impressionnés par le niveau de soutien offert par la GCC et ont félicité le personnel pour ses efforts et les relations personnelles solides qui sont maintenues.
Temps de réponse
En général, les membres étaient d’accord avec le marqueur de temps de réponse actuel de huit heures dans les Grands Lacs. Certains considéraient que huit heures étaient irréalistes compte tenu du nombre de ressources et des distances à parcourir dans la région. Certaines compagnies maritimes peuvent, en pratique, retarder leurs demandes de service, car elles prévoient que le soutien des brise-glaces ne sera pas disponible et qu’une demande n’est pas formulée. Les remises de frais ont été citées comme un incitatif possible à loger des appels, peu importe la disponibilité des brise-glaces, afin de fournir des mesures plus précises sur les temps de réponse.
Engagement global
Les participants ont examiné l’engagement global de la GCC (2017-2022), qui décrit quand et où les brise-glaces de la région devraient être déployés. Peu de changements ont été suggérés pour l’engagement global relatif aux Grands Lacs. Il a été noté que le 15 avril était trop tôt comme date de fin en 2022 pour Thunder Bay.
Certains participants étaient d’avis que l’engagement global ne devrait pas être régi par des dates, mais plutôt par des conditions. Plusieurs participants de l’industrie ont exprimé le besoin d’harmoniser les dates avec les dates de fermeture et d’ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent et de simplifier avec les écluses du Sault. Les engagements de St. Mary’s étaient axés sur la fermeture des écluses de Sault, mais il a été noté qu’ils devraient également inclure l’ouverture. Dans le lac Huron, Algoma a suggéré de repousser la fin de la saison du 15 au 30 mars.
Dégagement des ports
La Lake Carriers Association (LCA) a souligné le problème des entreprises de remorqueurs qui ont besoin de l’aide des brise-glaces pour les libérer et a suggéré que les brise-glaces de la GCC se concentrent sur le déblaiement des voies de transit et le secteur industriel peut s’assurer que les quais sont dégagés.
Normes de service dans les voies navigables partagées
Plusieurs compagnies maritimes ont indiqué la nécessité d’une plus grande harmonisation entre les normes de service et les paramètres fournis par la GCC et la Garde côtière des États-Unis (USCG) sur les Grands Lacs. Il y a des inquiétudes quant à la capacité de l’USCG à travailler la nuit et les plus petits navires de l’USCG.
La LCA a noté que les mesures actuellement utilisées par les deux organisations semblent favoriser les ports canadiens par rapport aux ports américains et qu’il y a le sentiment que les ressources de la GCC sont réservées en priorité aux ports canadiens, tandis que les ressources de déglaçage des États-Unis couvrent les voies navigables partagées. Certains membres se sont dits frustrés par le système de déglaçage à plusieurs niveaux de l’USCG, qui est perçu comme ayant entraîné une réduction des services.
Communication de l’information sur les glaces
En général, les intervenants étaient satisfaits de la communication actuelle de l’information sur les glaces et estimaient que la GCC a fait un effort concerté pour améliorer la communication avec ses intervenants. Les répondants étaient satisfaits des appels quotidiens sur les glaces comme moyen de soulever des préoccupations particulières et estimaient qu’ils pouvaient communiquer avec le Bureau des opérations des glaces et recevoir des réponses rapides et réfléchies à leurs questions ou préoccupations. Les nouveaux systèmes de surveillance des glaces avec caméras Web sont largement utilisés par plusieurs entreprises et les images d’hélicoptère, lorsqu’elles sont disponibles, ont été considérées comme d’une qualité et d’un détail exceptionnels.
Changements d’utilisateurs prévus
Les compagnies maritimes prévoient que leur saison opérationnelle sera prolongée compte tenu de la tendance à la baisse de la couverture de glace et qu’une saison plus longue nécessitera plus de soutien au déglaçage. On craignait que la construction de brise-glaces polaires de l’USCG n’éloigne l’équipage de l’USCG des brise-glaces des Grands Lacs de l’USCG, ce qui exacerberait davantage les retards.
Communications et mobilisation
Plusieurs participants se sont dits satisfaits du fait que leurs besoins sont entendus et ont souligné l’importance de séances individuelles pour parler ouvertement de divers sujets. Il a été suggéré de se réunir à la fin de la saison avec l’USCG pour examiner la saison de déglaçage.
La Chambre de commerce maritime a exprimé le besoin de meilleures mesures et de la collecte de données pour soutenir la meilleure combinaison de flottes, ce qui conduirait à plus d’arrangements d’approvisionnement ou de navires provisoires au lieu de nouveaux brise-glaces. La Chambre a demandé plus de statistiques sur les changements d’équipage. En suivant attentivement ces statistiques, la GCC pourrait trouver des moyens d’effectuer les changements d’équipage plus efficacement. L’Administration de pilotage des Grands Lacs a demandé des statistiques plus accessibles sur la mise en service et le déclassement des bouées afin de mieux planifier les bouées déclassées. Certains membres ont demandé que les temps de réponse exacts et les temps d’attente moyens soient consignés et communiqués à l’industrie. Ces paramètres sont actuellement consignés et communiqués à l’industrie lors des réunions annuelles de la Commission consultative maritime des Grands Lacs sur le déglaçage des Grands Lacs. Le Conseil consultatif maritime canadien et la Commission consultative maritime ont également été mentionnés comme des lieux utiles pour recevoir de l’information de la GCC.
Mobilisation des Autochtones
La GCC a rencontré collectivement certains groupes autochtones de la région des Grands Lacs dans le cadre d’une séance d’information afin de formuler des commentaires sur leurs besoins et priorités communs en matière de déglaçage. La séance a permis de mieux connaître les services de déglaçage de la GCC, d’éclairer la façon dont les groupes autochtones peuvent demander des services et d’obtenir de l’information sur les glaces. En particulier, nous avons discuté de l’enquête sur le soutien au déglaçage d’un nouveau traversier sur l’île Michipicoten et de la possibilité de briser le pont de glace pour empêcher les coyotes de traverser du continent vers l’île.
Mobilisation dans la région de l’Arctique
Opérations de déglaçage, Services à la navigation maritime
Séances de mobilisation
- 6 avril 2022, Fédération maritime du Canada
- 8 avril 2022, FedNav
- 26 mai 2022, Woodward
- 6 juillet 2022, Pilotes de brise-glace arctique
- 14 octobre 2022, Desgagnés (PetroNav)
- 13 janvier 2023, Desgagnés (Transarctik)
- 15 février 2023, Fathom Marine
- 20 février 2023, Nunavut Eastern Arctic Shipping Inc.
Liste des invités
- Pilotes de brise-glace arctique
- Association des administrations portuaires canadiennes
- Association of Arctic Expedition Cruise Operators
- Desgagnés (PetroNav)
- Desgagnés (Transarctik)
- Fathom Marine
- FedNav
- Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
- Gouvernement du Nunavut
- McKeil Marine
- Commission d’aménagement du Nunavut
- Nunavut Eastern Arctic Shipping Inc.
- Fédération maritime du Canada
- Transports Canada
- Administration territoriale de transport de l’Arctique de l’Ouest
- Woodward
Introduction et méthodologie
Le document portant sur les Besoins en matière de brise-glaces 2017-2022 décrit les besoins et les priorités des intervenants de l’industrie et résume la capacité et la planification du programme de déglaçage de la GCC en ce qui concerne ces priorités. Le document est réexaminé tous les cinq ans pour tenir compte de l’évolution des facteurs environnementaux, économiques et de capacité.
Afin de saisir les besoins et les priorités actuels et émergents de nos divers intervenants, la GCC a tenu des séances de mobilisation individuelles avec ses principaux groupes d’intervenants. La GCC a également collaboré avec les groupes et les communautés autochtones à proximité des eaux où des services de déglaçage sont fournis pour s’assurer que leurs les points de vue et leurs besoins soient reflétés. Au total, 21 séances de mobilisation ont été tenues d’avril 2022 à février 2023. Les séances ont pris la forme d’entrevues; les séances commençaient par la présentation d’un aperçu du service, suivie des questions d’entrevue. Les questions de la séance se trouvent à l’annexe 1.
Ce rapport décrit ce que nous avons entendu lors des séances de mobilisation de l’Atlantique. Les commentaires reçus sont divisés en thèmes suivants : les ressources de déglaçage, la capacité, les opérations de déglaçage, les délais d’intervention, l’engagement global, le réapprovisionnement communautaire, le passage du Nord-Ouest, la fourniture d’information sur les glaces, tout changement prévu dans l’activité des clients, ainsi que la communication et l’engagement de la Garde côtière avec nos partenaires et utilisateurs de services.
Les besoins et les priorités
Ressources et capacité de déglaçage
La région de l’Arctique, en particulier, a connu une forte augmentation du trafic au cours des vingt dernières années et de nombreux membres de l’industrie estimaient que la flotte actuelle de déglaçage de la GCC n’a pas suivi le rythme de cette croissance. Cette croissance est principalement attribuable à l’augmentation des populations dans les communautés de l’Arctique et à l’augmentation de l’expansion et de l’exploration minières. Les participants étaient d’avis que la GCC semble plus axée sur le renouvellement de sa flotte alors qu’elle devrait élaborer des stratégies de croissance. Toutefois, il a été noté que les temps de réponse des brise-glaces se sont améliorés au cours de la dernière décennie.
Certains participants ont demandé des précisions sur la façon dont les demandes de déglaçage sont classées par ordre de priorité. Fathom Marine a soulevé le cas d’un brise-glace détourné pour secourir un seul voilier. Bien que les priorités de la GCC demeurent les opérations d’urgence et de sauvetage, il pourrait être plus approprié pour l’auxiliaire de la GCC d’intervenir dans de tels cas.
De nombreux intervenants ont déterminé l’utilité d’un brise-glace moyen avec un hélicoptère à bord dans les eaux arctiques. Transarctik a déterminé la nécessité de remplacer le grand brise-glace qui fonctionne actuellement dans l’Arctique.
Opérations de déglaçage
Comme c’est le cas pour toutes les régions, le consensus était que la Garde côtière fonctionne bien malgré les ressources disponibles limitées.
FedNav a fait remarquer que l’augmentation de la fréquence des changements d’équipage de six à quatre semaines a causé quelques difficultés, mais elle comprend la nécessité d’une fréquence plus élevée pour réduire la durée des voyages pour les membres d’équipage.
Temps de réponse
Tous les répondants ont convenu que le temps de réponse actuel de 10 heures dans l’ensemble de l’Arctique est un point de référence irréaliste. L’augmentation proposée d’un délai de réponse de 24 heures pour tenir compte de l’immensité de la région a été unanime.
Engagement global
Les participants ont examiné l’engagement global de la GCC, qui décrit quand et où les brise-glaces de la région devraient être déployés. La GCC utilise l’engagement global comme outil de planification et ne fournit pas de dates rigides pour la présence de déglaçage. Par exemple, si des conditions de glace sévères persistent dans une zone au-delà des dates habituelles, le déglaçage continuera de desservir cette zone.
Woodward s’attend à effectuer un réapprovisionnement communautaire à Pond Inlet dès le 9 juillet, mais la date actuelle d’engagement global est fixée au 10 août. L’ouverture devra respecter les demandes des communautés de la région qui interdisent la navigation jusqu’à ce que l’état des glaces soit inférieur à trois dixièmes de concentration.
Plusieurs participants ont suggéré des changements à l’ouverture et à la fermeture de la saison de déglaçage dans l’Arctique. Fathom Marine a fait remarquer que la date de clôture actuelle du 20 octobre est trop tôt pour la région de Cambridge Bay, car ses opérations se poursuivent aussi tard que le 20 octobre. D’autres participants ont suggéré que le début des opérations dans la baie d’Hudson devrait commencer le 1er juillet. La fin des opérations du bassin Foxe devrait être déplacée du 15 au 31 septembre. Il a été demandé que le début des opérations dans le détroit d’Hudson commence plus tôt que la date actuelle du 22 juin. Transarctik a fait remarquer que s’ils peuvent commencer plus tôt dans ce secteur, ils pourraient terminer leurs opérations plus tôt. Le programme de déglaçage maintient habituellement les biens dans la région pendant cette période et facilitera les opérations lorsque la collectivité et les conditions météorologiques l’exigent.
Réapprovisionnement des communautés
Plusieurs intervenants ont soulevé la question de la croissance démographique accélérée dans les communautés de l’Arctique, qui devrait se poursuivre à un rythme exponentiel, ce qui augmentera le volume de demandes de cargo requis pour le réapprovisionnement. En général, il n’y a pas beaucoup de plans pour augmenter l’infrastructure dans ces communautés, de sorte que les navires eux-mêmes n’augmenteront probablement pas en taille.
Le réapprovisionnement communautaire a été signalé comme l’une des principales raisons pour lesquelles il est important que la flotte de déglaçage de la GCC suive le rythme de la croissance dans l’Arctique. Il a été souligné que manquer une cargaison de carburant, de nourriture ou d’autres fournitures essentielles pourrait être désastreux pour les communautés.
Passage du Nord-Ouest
Desgagnés (Petronav) a noté que les transits par le passage du Nord-Ouest sont devenus beaucoup plus courants au cours des quinze dernières années. De plus, on prévoit que le trafic des navires de croisière augmentera au cours des prochaines années et, par conséquent, la crainte que les ressources limitées de la GCC dans les eaux arctiques soient priorisées à des fins de recherche et sauvetage et non de déglaçage.
Communication de l’information sur les glaces
Dans l’ensemble, les membres ont été impressionnés par le niveau actuel des services d’information sur les glaces. En particulier, les intervenants ont apprécié l’ouverture et l’engagement de la GCC à l’égard de la transparence.
Un problème courant soulevé était le délai entre le moment où les cartes des glaces sont disponibles et le moment où les images satellites sont réellement prises. En moyenne, les intervenants ont dit avoir reçu les données environ 24 heures après la prise des images, période au cours de laquelle les conditions de glace peuvent changer radicalement, surtout lorsqu’il y a des vents violents. Toutefois, les répondants ont fait remarquer que lorsqu’il y a une opération particulière et que le spécialiste des glaces a une zone plus ciblée à surveiller, l’information reçue est très précise. FedNav a toutefois fait remarquer qu’il serait utile d’avoir des images plus détaillées pour la zone entre Pond Inlet et Milne Inlet. La GCC a expliqué que le retard observé est dû à la nécessité de réviser manuellement les images satellites pour qu’elles soient utiles, mais la GCC étudie l’apprentissage automatique pour accélérer ce processus.
Changements d’utilisateurs prévus
Avec l’augmentation de l’activité minière et de la demande de transport maritime international, ainsi que la croissance des communautés de l’Arctique, on prévoit que le trafic global augmentera considérablement dans l’Arctique. De plus, le réchauffement des conditions dans l’Arctique en raison des changements climatiques et l’augmentation des prix du carburant ont suscité un intérêt international pour les transits dans l’Arctique. Compte tenu de ces considérations, la souveraineté du Canada dans l’Arctique devrait devenir une préoccupation croissante.
Communications et mobilisation
Les intervenants étaient d’avis que les rapports disponibles sur le rendement en matière de déglaçage sont ouverts et transparents. Il s’agit d’une préoccupation importante parce qu’ils estiment que des rapports transparents montreront le besoin d’un plus grand nombre de ressources de déglaçage de la GCC.
Mobilisation des Autochtones
La GCC n’a pas été en mesure de rencontrer les communautés autochtones de l’Arctique. Toutefois, le Bureau des glaces et l’Équipe de Mobilisation et liaison dans l’Arctique maintiennent une ligne de communication ouverte avec plusieurs communautés autochtones de l’Arctique et sont prêts à répondre à toute préoccupation qu’elles souhaitent soulever. De plus, la Commission consultative maritime de l’Arctique est un lieu où nous communiquons régulièrement avec les communautés autochtones. La GCC s’est engagée à continuer de travailler avec ses partenaires de l’Arctique pour s’assurer que les services sont fournis efficacement et qu’ils sont harmonisés avec les besoins des Autochtones de l’Arctique.
Mobilisation de la région du Saint-Laurent
Opérations de déglaçage, Services à la navigation maritime
Séances de mobilisation
- 6 avril 2022, Fédération maritime du Canada
- 6 avril 2022, Chambre de commerce maritime
- 8 avril 2022, Algoma
- 8 avril 2022, FedNav
- 26 mai 2022, Canadian Steamship Lines
- 8 juin 2022 et 17 juin 2022, Groupes autochtones : Conseil des Mohawks d’Akwesasne, Micmacs Malécites, Micmacs de Gespeg, Mi’gmawei Mawiomi, Innus Essipit, Innus Pessamit et Waban-aki
- 22 septembre 2022, Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES)
- 7 octobre 2022, Administration de pilotage des Laurentides
- 14 octobre 2022, Desgagnés (PetroNav)
- 8 novembre 2022, Voie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs
Liste des invités
- Association des administrations portuaires canadiennes
- Algoma
- Canadian Steamship Lines
- Chambre de commerce maritime
- Corporation des pilotes du Bas Saint-Laurent
- CTMA
- Desgagnés (PetroNav)
- FedNav
- Voie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs
- Groupes autochtones : Conseil des Mohawks d’Akwesasne, Micmacs Malécites, Micmacs de Gespeg, Mi’gmawei Mawiomi, Innus Essipit, Innus Pessamit et Waban-aki
- Administration de pilotage des Laurentides
- Administration portuaire de Montréal
- Port Saguenay
- Société des traversiers du Québec
- Fédération maritime du Canada
- Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES)
- Transports Canada
Introduction et méthodologie
Les Besoins en matière de brise-glaces de 2017-2022 décrivent les besoins et les priorités des intervenants de l’industrie et résument la capacité et la planification du programme de déglaçage de la Garde côtière canadienne (GCC) en ce qui concerne ces priorités. Le document est réexaminé tous les cinq ans pour refléter l’évolution des facteurs environnementaux, économiques et de capacité.
Afin de saisir les besoins et les priorités actuels et émergents de nos divers intervenants, la GCC a tenu des séances de mobilisation individuelles avec ses principaux groupes d’intervenants. La GCC a également collaboré avec les groupes et les communautés autochtones à proximité des eaux où des services de déglaçage sont fournis pour s’assurer que leurss points de vue et leurss besoins soient reflétés. Au total, 21 séances de mobilisation ont été tenues d’avril 2022 à février 2023. Les séances ont pris la forme d’entrevues; les séances commençaient par la présentation d’un aperçu du service, suivie des questions d’entrevue. Les questions de la séance se trouvent à l’annexe 1.
Ce rapport décrit ce que nous avons entendu au cours de nos séances de mobilisation avec les intervenants et les groupes autochtones du secteur du Saint-Laurent. Les commentaires que nous avons reçus sont divisés en thèmes suivants : les ressources et la capacité de déglaçage, et les opérations de déglaçage, y compris les temps d’intervention, l’engagement global, les bureaux opérationnels des glaces et les centres d’opérations régionaux, la voie navigable internationale du Saint-Laurent, les contrats privés et les bouées toutes saisons. De plus, ce rapport traitera de la fourniture d’information sur les glaces, des changements prévus des utilisateurs, de la communication et de la mobilisation (des Autochtones).
Les besoins et les priorités
Ressources et capacité de déglaçage
Comme dans d’autres régions, de nombreux groupes ont souligné la nécessité d’une plus grande couverture de brise-glaces et de déglaçage dans le secteur du Saint-Laurent. On s’inquiétait également de l’état et de l’âge de la flotte actuelle de brise-glaces de la GCC. Les entreprises ont souligné les effets cumulatifs des retards dans le transport maritime sur l’ensemble de l’économie canadienne.
Dans cette perspective, plusieurs membres ont exprimé le besoin d’un budget de déglaçage plus élevé pour la GCC et d’un calendrier clair pour l’introduction de brise-glaces de la GCC nouvellement construits ou acquis, afin de permettre une meilleure planification et une meilleure responsabilisation globales. Ils ont également souligné l’importance de sélectionner soigneusement les chantiers navals pour construire les futurs brise-glaces.
Opérations de déglaçage
Compte tenu du manque perçu de ressources de déglaçage, les intervenants ont été impressionnés par le niveau de soutien offert par la GCC et ont félicité le personnel pour ses efforts et les relations personnelles solides qu’il a maintenues.
Temps de réponse
En général, les répondants étaient d’accord avec les temps d’intervention des brise-glaces de la GCC. Comme dans le cas des Grands Lacs, il a été noté que certaines entreprises ou certains groupes pourraient, dans la pratique, retarder leur demande, car ils prévoient que le soutien des brise-glaces ne sera pas disponible. Les remises de frais ont été citées comme un incitatif possible pour les utilisateurs à demander des services, peu importe la disponibilité des brise-glaces, afin de fournir des mesures plus précises sur les taux de réussite du temps de réponse.
La Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES) a fait remarquer qu’elle bénéficierait de temps de réponse plus courts dans le Saint-Laurent, mais compte tenu du niveau actuel des ressources au sein du déglaçage de la GCC, cela ne serait pas réaliste. Ils espèrent que le plan de renouvellement de la flotte de la GCC améliorera les délais d’intervention.
Engagement global
L’engagement global est un outil de planification et ne fournit pas de dates rigides pour la présence de déglaçage. Par exemple, si des conditions de glace sévères persistent dans une zone au-delà des dates habituelles, le déglaçage continuera de desservir cette zone.
Plusieurs membres de l’industrie ont exprimé le besoin d’harmoniser la saison de déglaçage avec les dates de fermeture et d’ouverture de la Voie maritime du Saint-Laurent. L’ouverture est considérée comme particulièrement critique pour la navigation. Les membres de l’industrie s’attendent à un alignement de la section Montréal / lac Ontario (MLO) et du canal Welland le 7 janvier à l’avenir. La date actuelle est le 31 décembre.
Bureaux opérationnels des glaces et centres des opérations régionales
L’Administration de pilotage des Laurentides a soulevé des préoccupations au sujet du niveau opérationnel global d’expertise et de la structure des opérations de déglaçage de la GCC. Ils estimaient que le Bureau des opérations des glaces diffusait de l’information, mais ne contrôlait pas les opérations, ce qui crée une trop grande dépendance à l’égard des capitaines individuels, en particulier sur le lac Saint-Pierre. Ils estimaient que le fait de passer par les centres régionaux des opérations ralentit le temps de réaction global lorsque les conditions de glace dans le Saint-Laurent sont très dynamiques et nécessitent une intervention rapide.
Voie navigable du Saint-Laurent
FedNav a fait remarquer qu’en tant que voie navigable internationale, la réputation est extrêmement importante pour le fleuve Saint-Laurent et qu’il est donc important d’éviter des retards majeurs en raison de la glace. Tout problème aura des répercussions pendant plusieurs années. Par exemple, le blocage qui s’est produit en 1993 a encore une incidence sur la perception de l’ouverture de la voie navigable pendant l’hiver.
Contrats privés
FedNav s’est réjouie de l’entente en place avec Groupe Océan pour faciliter l’accès au port. Ils ont estimé que jusqu’à présent, toutes les lacunes ont été comblées de manière adéquate grâce à cette relation.
Bouées toutes saisons
L’Administration de pilotage des Laurentides a fait remarquer que les bouées toutes saisons sont utiles et sont devenues encore plus utiles depuis que les pilotes ont mis en œuvre la navigation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en hiver. La disponibilité de ces bouées a une grande incidence sur les droits de pilotage.
Communication de l’information sur les glaces
En général, les intervenants étaient satisfaits de la communication actuelle de l’information sur les glaces et estimaient que la GCC a fait un effort concerté pour améliorer la communication avec ses intervenants.
Les répondants étaient satisfaits des appels quotidiens sur les glaces comme moyen de soulever des préoccupations particulières et estimaient qu’ils pouvaient communiquer avec le Bureau des opérations des glaces et recevoir des réponses rapides et réfléchies à leurs questions ou préoccupations. De plus, de nombreux membres ont apprécié la disponibilité de nouveaux systèmes de surveillance des webcams sur glace et les ont largement utilisés pour leurs opérations. Les représentants de l’industrie ont été très satisfaits du service des spécialistes des glaces en 2022 et ont trouvé que l’itinéraire météorologique était exceptionnel.
Changements d’utilisateurs prévus
Les membres de l’industrie ont fait remarquer que les tendances montrent une augmentation de la circulation, soulignant la nécessité d’un plus grand nombre d’actifs de déglaçage. L’Administration de pilotage des Laurentides, par exemple, enregistre de nouveaux records de circulation chaque année. En plus d’un nombre accru de navires, la taille des navires est également en constante augmentation.
Certains membres ont estimé que les schémas de circulation pouvaient changer en raison de l’évolution de la situation politique mondiale. Les navires de croisière d’hiver dans les rivières Saint-Laurent et Saguenay pourraient arriver à l’avenir. En réponse aux caractéristiques prévues du trafic maritime, le Port de Montréal prendra de l’expansion pour en faire un nouveau terminal à Contrecœur. Le port de Trois-Rivières prend également de l’expansion. Saguenay/Rio Tinto ouvrent de nouvelles routes avec l’Europe.
Communications et mobilisation
Plusieurs participants se sont dits reconnaissants que leurs besoins soient entendus de cette façon et ont souligné l’importance de séances individuelles où ils pourraient parler ouvertement de divers sujets. Les participants reconnaissent également que le Conseil consultatif maritime canadien et la Commission consultative maritime ont été des lieux utiles pour recevoir de l’information.
La Chambre de commerce maritime a exprimé le besoin de meilleures mesures et de la collecte de données pour soutenir la meilleure combinaison de flottes, ce qui conduirait à plus d’arrangements d’approvisionnement ou de navires provisoires au lieu de nouveaux brise-glaces. Ils ont demandé plus de statistiques sur les changements d’équipage. En suivant attentivement ces statistiques, la GCC pourrait trouver des moyens d’effectuer les changements d’équipage plus efficacement. La Fédération maritime du Canada a soulevé l’idée d’afficher des rapports bihebdomadaires du Système d’information et de données pour les opérations de déglaçage (SIDOD) pour que l’industrie les examine.
Mobilisation des Autochtones
On a demandé si l’information relative au trafic maritime pouvait être communiquée aux communautés autochtones le long du Saint-Laurent.
Les groupes autochtones ont été consultés ensemble lors de séances de groupe, l’une en français et l’autre en anglais. Dans ce format, les groupes pouvaient partager leurs besoins et priorités communs en ce qui concerne le déglaçage, et les séances ont été utiles pour mieux connaître les services de déglaçage de la GCC, éclairer la façon dont les groupes autochtones peuvent demander des services et obtenir de l’information sur les glaces.
Annexe 1 : Questions des séances de mobilisation sur les Besoins en matière de brise-glaces 2023-2028
Parlez-nous de vous
- Qui représentez-vous aujourd’hui?
- Quelles sont vos activités?
- Quand et où exercez-vous vos activités?
- Quelles sont les impressions générales par rapport à la GCC? Le déglaçage?
- Quelles sont vos impressions sur les services du Service canadien des glaces offerts par la GCC? (Cartographie des glaces, séances d’information quotidiennes, itinéraire spécifique)
Engagement global
- Vos opérations sont-elles actuellement couvertes par ces engagements?
- Quels changements prévoyez-vous au cours des cinq prochaines années?
- Quels changements prévoyez-vous à long terme?
- Qu’aimeriez-vous voir changé lors du prochain engagement global?
- Pour discussion : Marintel
Autres problèmes liés aux niveaux de service
- Avez-vous des questions à soulever en ce qui concerne les niveaux de service de la GCC?
- Que pensez-vous de la façon dont la GCC rend compte à l’industrie? Comment pourrait-on l’améliorer?
Avez-vous des questions ou des préoccupations finales?
- Date de modification :