Sélection de la langue

Recherche

#GCCDansLaFamille : Père et fils, Randy et Murray J. Wongkee

Pour célébrer le 60e anniversaire de la Garde côtière canadienne, nous réfléchissons à notre riche histoire au fil des ans. Pour plusieurs, le travail sur l’eau–et plus particulièrement à la Garde côtière canadienne–fait partie de la famille. Certains ont des parents, des grands-parents, des frères et sœurs ou des enfants qui ont travaillé à la Garde côtière. D’autres viennent d’une longue lignée d’employés de la Garde côtière, où le fait d’être #GCCFière est une question de génération. Voici leurs histoires.

Identifiant du 60e anniversaire de la Côte canadienne avec le slogan Célébrer le passé. Cap sur l'avenir.

Randy Wongkee est superviseur des Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) dans la région de l’Ouest, et est un membre de la Garde côtière de deuxième génération. Le père de Randy, M. Murray J. Wongkee, a été pilote d'hélicoptère pour la Garde côtière d’avril 1967 jusqu’à sa retraite en février 1997.

Mon père, Murray J. Wongkee

Mon père a commencé sa carrière de pilote dans l’Aviation royale canadienne, et a été le premier Sino-Canadien à piloter le F-86 Sabre. Après son court service dans l’armée de l’air, il a suivi une formation pour piloter des hélicoptères. En 1965, comme l’indique son carnet de vol, il a piloté pour la société Universal Helicopters de Carp, en Ontario. Il a également assisté la Commission géologique du Canada sur l’île de Baffin. De 1966 à 1967, il a piloté pour la société Northern Helicopters à partir d’Abbotsford, en Colombie-Britannique. Pendant qu’il volait en Colombie-Britannique, il a rencontré des pilotes du ministère des Transports et de la Garde côtière qui l’ont convaincu de se joindre à la Garde côtière.

Image décrite ci-dessous

Photo de Murray J. Wongkee debout devant un hélicoptère Bell 206L, au bord de la rivière des Outaouais.

En avril 1967, le ministère des Transports et la Garde côtière l’ont ramené à Ottawa, puis il a voyagé d’un océan à l’autre en fonction des besoins. Lorsqu’il était à bord d’un navire, il y restait jusqu’à son retour au port. C’était avant le système de planification des jours de relâche que nous avons maintenant. Il a navigué dans tout l’Est du Canada et dans l’Arctique, à bord de divers navires de la Garde côtière dont le NGCC Montcalm, le NGCC Labrador, le NGCC Sir John A. Macdonald et le NGCC Sir Humphrey Gilbert. En mai 1972, la Garde côtière a testé l’aéroglisseur Voyageur de Bell Aerospace. Dans le cadre de ces essais, il a été le premier à faire atterrir un hélicoptère sur un aéroglisseur. Il s’est d’abord posé sur l’aéroglisseur alors qu’il était amarré à quai, puis à nouveau en pleine mer.

Image décrite ci-dessous

Murray J. Wongkee posant un hélicoptère sur un aéroglisseur alors que celui-ci est amarré à quai.

En septembre 1972 (sept mois après ma naissance), mon père a accepté un poste à la base de la Garde côtière à Prescott, en Ontario. Contrairement aux voyages en bateau qui duraient des mois, il était maintenant à la maison presque tous les soirs, avec seulement un voyage de deux semaines tous les ans environ. Mon père aimait voler, et au cours de sa carrière dans la Garde côtière, il a piloté le Bell 47G2, (l’ancien hélicoptère M.A.S.H.), le Bell 206, (que l’on voit sur la photo avec l’aéroglisseur), et enfin, le Bell 206L-1 jusqu’à sa retraite à Prescott, en février 1997.

Image décrite ci-dessous

Photo de Murray J. Wongkee et de ses collègues, à côté d’un hélicoptère Bell 47G2. Prise en 1969 à l’Agence de Sorel, au Québec.

Mon histoire dans la Garde côtière

J’ai rejoint la famille de la Garde côtière en juillet 1995 en tant qu’employé occasionnel. J’ai travaillé pendant trois étés en tant qu’agent adjoint du Programme de protection des eaux navigables. À l’époque, le programme avait quatre fonctions :

  1. Approuver tout ouvrage construit ou placé dans, sur, sous ou à travers les eaux navigables du Canada, ou au-dessus de celles-ci, avant la construction de l’ouvrage
  2. Enlever les obstacles à la navigation, notamment les ouvrages non autorisés ou d’autres obstacles tels qu’un navire coulé ou naufragé
  3. Réglementer la fourniture et l’entretien des feux et des balises, entre autres, nécessaires à la sécurité de la navigation pendant ou après la construction de certains ouvrages
  4. Agir en tant que receveur d’épaves

Le bureau du Programme de protection des eaux navigables, à Prescott, était responsable du fleuve Saint-Laurent de la frontière du Québec au lac Ontario, du lac Ontario, de la moitié du lac Érié, de la rivière des Outaouais, ainsi que de toutes les eaux intermédiaires. Ce travail m’a donné l’occasion de voler avec mon père. Je regroupais de 20 à 30 ouvrages qui devaient être inspectés et qui pouvaient l’être du haut des airs, et nous en faisions une excursion d’une journée. Nous pouvions faire en une journée ce qui aurait pris une semaine si nous avions dû nous rendre en voiture sur tous les sites.

Alors que je travaillais comme employé occasionnel, on m’a accepté dans le programme des SCTM. Il s’agissait d’un nouveau programme qui combinait deux professions en une : opérateur radio de la Garde côtière et régulateur des services de trafic maritime. Après sept mois et demi de formation, j’ai obtenu mon diplôme du Collège de la Garde côtière en tant qu’officier des SCTM. Je suis arrivé à Prince-Rupert en septembre 1998. J’ai été promu au poste de superviseur en 2003, et je continue chaque jour de faire de mon mieux et de donner l’exemple. Être un officier des SCTM peut être extrêmement gratifiant, qu’il s’agisse de répondre à un cas très médiatisé comme celui du Simushir en 2014, ou à un cas ordinaire dont personne n’entend parler. Mes collègues et moi pouvons être fiers du fait que nous fournissons un service essentiel, que nous aidons les marins et que nous protégeons l’environnement marin.

Image décrite ci-dessous

Randy Wongkee, instructeur invité au Collège de la Garde côtière en juillet 2019.

Date de modification :