Sélection de la langue

Recherche

#GCCDansLaFamille : Les Scott, trois générations de marins

Pour célébrer le 60e anniversaire de la Garde côtière canadienne, nous réfléchissons à notre riche histoire au fil des ans. Pour plusieurs, le travail sur l’eau–et plus particulièrement à la Garde côtière canadienne–fait partie de la famille. Certains ont des parents, des grands-parents, des frères et sœurs ou des enfants qui ont travaillé à la Garde côtière. D’autres viennent d’une longue lignée d’employés de la Garde côtière, où le fait d’être #GCCFière est une question de génération. Voici leurs histoires.

Identifiant du 60e anniversaire de la Côte canadienne avec le slogan Célébrer le passé. Cap sur l'avenir.

Alyson Scott est diplômée du programme d’ingénierie navale du Collège de la Garde côtière canadienne (CGCC) en 2010. Après avoir obtenu son diplôme, elle a rejoint la région du Centre de la Garde côtière canadienne (GCC), puis la région de l’Arctique, où elle a œuvré comme ingénieure pendant 11 ans. Récemment, Alyson a obtenu son certificat de compétences de deuxième classe en ingénierie de moteurs et occupe actuellement un poste intérimaire de gestionnaire du cycle de vie, Services techniques intégrés, dans la région de la capitale nationale. Alyson est une navigatrice de troisième génération, suivant les traces de son père et de son grand-père.

Mon grand-père : Donald (Don) Scott

Mon grand-père paternel, Donald (Don) Scott, bien qu’il ne soit pas membre de la Garde côtière canadienne (GCC), était marin lorsqu’il était jeune. Il s’est joint à la Marine royale canadienne en 1941, à l’âge de 17 ans (l’âge minimum pour s’enrôler à l’époque), et a passé sept ans et neuf mois à naviguer dans les océans Pacifique et Atlantique. Il est l’un des derniers « jeunes marins » recrutés par le Canada. Le premier navire à bord duquel mon grand-père a navigué était le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Dundas et il a réalisé son dernier voyage à bord du NCSM Ontario. Plus tard, j’ai été baptisée sur la cloche du NCSM Ontario lors d’une cérémonie à Queen’s Park, à Toronto, avec d’autres petits-enfants d’anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale ayant ont servi à bord le navire. Après sa carrière dans la Marine royale canadienne, mon grand-père, Don, s’est établi à Sudbury, en Ontario, où il est devenu enseignant et auteur.

Ancien article de presse présentant Don Scott. Don est photographié dans son uniforme de marin.

Don Scott figure dans un article de presse, où il relate son expérience de jeune marin dans la Marine.

Mon père : John Scott

Mon père, John Scott, a commencé à travailler pour Pêches et Océans (MPO) au début des années 1980, en effectuant des relevés hydrographiques dans le Nord de l’Ontario. On peut trouver une mention du travail d’arpentage auquel mon père et ses collègues ont contribué dans le livre Chartmakers – A History of Nautical Surveying in Canada (en anglais seulement) de Stanley Fillmore et R.W. Sandilands (aux pages 100 à 109, avec une photo de mon père, John, à la barre, dans le haut de la page 104).

Aux alentours de 1991, John a commencé sa carrière sur les grands navires du MPO, principalement le NGCC Limnos et, à l’occasion, le NGCC Louis M. Lauzier, où il a travaillé comme porteur et second cuisinier, pour ensuite gravir les échelons jusqu’au poste de chef cuisinier. À cette époque, le NGCC Limnos était un navire conventionnel, de sorte que mon père était absent la majeure partie de l’année et de retour à la maison en hiver. Il faisait de son mieux pour rentrer à Sault Ste. Marie (où nous vivions) pendant ses week-ends de congé, mais étant donné qu’il y a environ neuf heures de route entre Burlington et Sault Ste. Marie, je suis certaine que ce n’était pas facile.

John Scott dans son uniforme de la GCC sur le quai.

Photo de John Scott.

Après que la responsabilité de la GCC soit passée de Transports Canada au MPO en 1995, John a saisi de nouvelles occasions à bord des NGCC Caribou Isle, Eckaloo, Samuel Risley et Nahidik. Outre ses deux voyages dans l’Arctique, mon père a travaillé les jours de relâche sur le NGCC Samuel Risley pendant la majeure partie du reste de sa carrière, agissant comme marin, quartier-maître, treuilliste, cuisinier et maître d’équipage.

John est devenu un spécialiste en sauvetage en 2001. Il a également reçu le prix du leadership de la flotte de la région du Centre et de l’Arctique en 2001. Une petite cérémonie et un barbecue ont eu lieu à bord du NGCC Samuel Risley à Parry Sound, et ma mère et moi avons été invitées à y assister et à visiter le navire et l’équipage, ainsi qu’à voir mon père accepter fièrement, mais modestement, son prix.

 John et Alyson s'embrassent pendant que John accepte son prix.

John et Alyson lors de la cérémonie de remise du Prix du leadership qui s’est tenue à bord du NGCC Samuel Risley.

John adorait le NGCC Samuel Risley et il était très fier du navire et des gens avec qui il travaillait – il les considérait comme sa famille. C’est à bord du NGCC Samuel Risley, en juin 2009, que mon père est décédé subitement de causes naturelles dans sa cabine. À l’époque, j’étais élève-officière sur le NGCC Griffon. Malheureusement, nous n’avons jamais eu la chance de naviguer ensemble. Bien qu’il s’agisse évidemment d’une période très difficile, le soutien que la Garde côtière nous a offert, à ma famille et à moi, a été énorme, que ce soit de la part du personnel et des camarades de classe du CGCC, de la région et de tous les membres des NGCC Samuel Risley et NGCC Griffon, entre autres. Je ne l’oublierai jamais. Au fil des années, à de multiples occasions, y compris celle-ci, on m’a montré que la GCC était une véritable famille.

Aujourd’hui, je travaille à la GCC en tant que gestionnaire du cycle de vie des STI. Jusqu’à présent, j’ai eu une excellente carrière, et je suis très fière de mon employeur et de ce que nous accomplissons à la GCC, tout comme mon père, John, l’était.

Date de modification :