Rencontrez l’élève-officier Étienne Jacques

Étienne Jacques : J’ai fait partie du « Grand rendez-vous des voiliers ».

J’ai fait trois semaines sur un grand voilier.

Cette expérience-là, ça m’a confirmé ma décision.

Je veux être dans la navigation, c’est une passion que je veux poursuivre.

C’est vraiment une belle opportunité d’arriver dans une institution puis d’être employé déjà.

Quand on vient au Collège, on a une allocation, on a un uniforme, on a une chambre, on n’a pas de loyer à payer, il y a de la nourriture, des assurances médicales, des assurances dentaires.

Le fond de pension déjà en partant qui commence à être accumulé, ça fait une grosse différence de la réalité, de ce que d’autres étudiants pourraient vivre dans des institutions privées.

Tout ça est payé par les contribuables.

C’est très important d’avoir l’honneur d’être ici, d’étudier, puis de faire partie de la famille de la Garde côtière.

C’est un programme qui est demandant, on a une charge de travail, on doit organiser notre horaire.

Rester à son travail à chaque jour, même la fin de semaine, c’est demandant en soit parce qu’on a un code de conduite, on a des valeurs, on a une éthique à suivre.

Moi, quand je vivais ces moments-là, qui étaient plus difficile, ce que j’oubliais, c’était que je venais de rester au Collège, sur le campus toute la semaine.

Je n’étais pas sorti du campus en soit.

Il faut changer d’air, il faut changer d’environnement.

Il y a le parc Peters Field qui est juste à côté.

C’est vraiment un superbe parc.

Moi c’est mon sanctuaire, quand je veux me retrouver, je vais marcher là tout seul, c’est superbe comme parc.

Aussi c’est de tout le temps avoir un loisir à faire, pour moi, c’était de jouer de la musique.

Donc pour moi, c’était vraiment une façon d’ouvrir la soupape, de libérer toutes ces émotions-là.

J’aimerais aller travailler surtout dans les Grands Lacs, puis ensuite tranquillement me transférer vers la région de Québec où l’on va en Arctique et on fait des voyages de science.

Il y a des défis différents, donc c’est vraiment ça ma perspective pour ma carrière.